Mi-Carême
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12.03.2026 (Donnerstag vor Sonntag Laetare = Mittfasten)Turnus
jährlich
Festausübung
erloschen
Allg. Festbeschreibung
Geografie
Ort
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Region
Staat
Beschreibung
"Dans quelqes-uns de nos villes et bourgs [du Berry, non-désignés], lorsque vient la Mi-Carême, les enfants de dix à douze ans courent les rues avec des sabres de bois, poursuivent les vieilles femmes qu'ils rencontrent et tâchent même de pénétrer dans les maisons où ils savent qu'il en existe; on dit en les voyant passer: "ils vont couper, sabrer la Vieille...". Puis ils figurent grossièrement avec de la terre une vieille femme, qu'ils taillent en pièces avec leurs sabres de bois et dont parfois ils jettent les débris dans la rivière voisine.
La coutume rurale semble avoir pris un développement plus accentué, de caractère urbain, à Bourges. Encore au milieu du XIXe siècle, on y fabriquait à la Mi-Carême un mannequin représentant la Vieille, qu'on plaçait sur la pierre à la criée; la foule l'entourait en dansant, puis la protait sur le pont de l'Yèvre et la précipitait dans la rivière. D'autre part, les enfants se rendaient à l'hôpital pour voir fendre la Vieille, et le peuple chantait dans les rues en criant:
"Fendons la Vieille, fendons la plus Vieille du quartier." Mêmes idées et mêmes gestes , à la même date, sinon dans les campagnes, du moins dans deux villes du Limousin: à Limoges, dans le premier quart du XIXe siècle, on disait aux jeunes gens d'aller voir scier à midi précis sur le pont Saint-Etienne la plus vieille femme de toute la cité; et à Tulle on envoyait les enfants au Puy-Saint-Clair voir recedza lo Vieillo, scier en deux la plus vieille femme de la ville."
La coutume rurale semble avoir pris un développement plus accentué, de caractère urbain, à Bourges. Encore au milieu du XIXe siècle, on y fabriquait à la Mi-Carême un mannequin représentant la Vieille, qu'on plaçait sur la pierre à la criée; la foule l'entourait en dansant, puis la protait sur le pont de l'Yèvre et la précipitait dans la rivière. D'autre part, les enfants se rendaient à l'hôpital pour voir fendre la Vieille, et le peuple chantait dans les rues en criant:
"Fendons la Vieille, fendons la plus Vieille du quartier." Mêmes idées et mêmes gestes , à la même date, sinon dans les campagnes, du moins dans deux villes du Limousin: à Limoges, dans le premier quart du XIXe siècle, on disait aux jeunes gens d'aller voir scier à midi précis sur le pont Saint-Etienne la plus vieille femme de toute la cité; et à Tulle on envoyait les enfants au Puy-Saint-Clair voir recedza lo Vieillo, scier en deux la plus vieille femme de la ville."
Referenzen
Arnold Van Gennep: Manuel de Folklore Français Contemporain. Bd 1, 3. Paris 1947.

